La gare au début du XXème siècle
Pour l’ exposition universelle de 1900, une nouvelle gare est établie en tranchée le long de la Seine, sur le prolongement menant aux Invalides. Une gare de vastes dimensions est également construite à proximité pour les seuls besoins de l’exposition. Elle compte vingt voies et dix quais pour accueillir les visiteurs. Elle est par ailleurs dotée de deux ponts tournants de 17 et 9 mètres, de deux fosses à piquer ainsi que d‘un réservoir d‘eau de 150 m3.
Une liaison entre la ligne de petite ceinture (embranchement de la ligne d‘Auteuil au sud de la gare de l’avenue Henri-Martin ) et la gare du Champ de Mars est établie par la Compagnie de l’Ouest par la gare de Boulainvilliers comprenant un souterrain à Passy et un pont sur la Seine pour la desserte de l’ exposition universelle de 1900. La gare du Champ de Mars reçoit six trains par heure en traction vapeur par cette antenne de Boulainvilliers, au départ de la gare du Nord par la gare de Courcelles-Ceinture et au départ de Paris-Saint-Lazare5. Du 12 avril au 12 novembre, la gare du Champ de Mars accueille 10 250 000 voyageurs4.
La ligne des Invalides à Versailles-Rive-Gauche n’étant pas terminée, une navette à traction électrique circule du Champ-de-Mars à la nouvelle gare des Invalides pendant l’exposition.
Après la manifestation, la gare de l’exposition est fermée au trafic de voyageurs et remplacée par une station de passage sur la ligne des Invalides. Le terminus des trains passant par le raccordement de Boulainvilliers est alors reporté à la gare des Invalides et la gare du Champ de Mars sert essentiellement au transport des marchandises avant de se spécialiser dans le transport du charbon. Elle comporte un dépôt vapeur, avant d‘accueillir les automotrices de la ligne des Invalides à Versailles, ouverte en totalité le 31 mai 1902. (Source Wikipedia)
Le port de commerce
Le port de la Bourdonnais se trouve entre le pont d’Iéna et le pont de l’Alma dans le septième arrondissement. Il longe le quai Branly.
Anciennement appelé port aux Cygnes, il a pris son nom actuel en 1905 en raison de la proximité de l’avenue éponyme. En 1960, il a été aménagé pour recevoir une partie de la voie express rive-gauche. Il mesure 800 mètres. Cette voie expresse a été supprimée en 2013/2014 et le port est alors divisé en deux, en amont de la passerelle Debilly, il est réservé au déchargement des péniches Franprix, alors que dans la seconde partie se trouvent amarrés des péniches-restaurants et des bateaux destinés au transport de touristes.
L’avenue de La Bourdonnais d’après Wikipédia
La voie est tracée en 1770, sous le nom de « avenue de la Bourdonnaye », puis cédée par l’État à la ville de Paris en vertu de la loi du 19 mars 18381. Au xixe siècle, l’orthographe « avenue de la Bourdonnaye » était encore usitée.
- No 2 : à cet emplacement fut guillotiné Jean Sylvain Bailly, premier maire de Paris, le 11 novembre 1793.
- No 4 : Edmond Rostand y meurt le 2 décembre 1918.
- No 9 : le général Charles Mangin vécut dans cet immeuble. Aussi le siège de notre association.
- No 16 : la comédienne Edwige Feuillère habita cet immeuble de 1937 à 1970.
- No 18 : le maréchal Fayolle mourut dans cet immeuble le 28 août 1928.
- No 18 : le commentateur sportif Thierry Roland y habita avec son épouse.
- No 35 : bibliothèque municipale et gymnase municipal utilisé par le Gros-Caillou Sportif et Vaugirard-Grenelle Sportif.
- No 41 : André Blondel (1863-1938), qu’une paralysie partielle retint chez lui pendant la plus grande partie de sa carrière, y mena l’essentiel de ses travaux de physicien.
- No 42 : domicile du général Édouard de Castelnau jusqu’au 10 juin 1940.
- No 54 : pharmacie installée vers 1900, inscrite aux monuments historiques (devanture et décor intérieur) en 1984. L’enseigne de la façade indique « no 52 » (numérotation obsolète).
- No 81 : Institut de la maison de Bourbon.
- No 87 : un des sites du collège-lycée Fidès, créé en 1934.
- N° 111-113 : Hotel La Bourdonnais *****